13-07-2025
« Quel con ! » : très ému, Gérard Jugnot revient sur la disparition de Michel Blanc qui l'a laissé « un petit peu » orphelin
Neuf mois plus tard, l'émotion est encore vive. L'acteur Gérard Jugnot est revenu sur
la mort de son ami Michel Blanc
à l'occasion d'un entretien accordé à l'émission « 50″ inside », diffusée ce samedi 12 juillet sur TF1. La troupe du Splendid a en effet perdu l'un de ses membres en octobre,
avec le décès du comédien de 72 ans
, victime d'un choc anaphylactique et un œdème de Quincke en marge d'un examen médical. Très vite, Gérard Jugnot avait pris la parole sur Instagram en publiant un court message : «
Putain, Michel…
Qu'est-ce que tu nous as fait… »
Il a accepté de revenir sur la disparition brutale de son ami lors
d'un entretien avec Isabelle Ithurburu
. À peine son nom avait-il été prononcé par la journaliste que Gérard Jugnot a laissé échapper un « Quel con ! », empreint d'émotion. « Michel avait un sens du dialogue formidable. Il a toujours été un peu à part. Il avait vraiment besoin de sa bulle, de son univers. C'était un râleur, il se plaignait tout le temps », a-t-il tout de même plaisanté, avant de confier un émouvant souvenir avec
celui qui incarnait Jean-Claude Dusse
.
« La dernière fois que je l'ai vu ici
(au théâtre du Splendid)
, on faisait les photos pour
Paris Match
, il nous a cassé les cou***** parce qu'il avait mal aux pieds ou je ne sais quoi, s'est remémoré Gérard Jugnot. Et puis au bout de 5 minutes, on s'est éclaté, on a rigolé, il a dit plein de conneries… C'était génial. C'était quelqu'un qui râlait dès le départ ». Interrogé à savoir s'il se sentait un peu « orphelin » depuis la mort de son ami, le comédien de 74 ans est resté très pudique : « Un petit peu », a-t-il lâché du bout des lèvres à Isabelle Ithurburu, les yeux embués et rougis par l'émotion.
Avec pour ingrédient magique, « la dérision »,
les membres du Splendid
ont toujours su rester unis au travers des décennies : « On est très très différents, on ne pense pas du tout la même chose sur plein de sujets, mais on avait un dénominateur commun qui était la dérision, l'observation des gens, le fait de se moquer un peu de nos parents, des gens plus âgés, ou des cons… Ou de nous-mêmes ! » a insisté l'interprète de Bernard
dans « Les Bronzés »
.
« On ne s'est jamais engueulés. Sur scène, il n'y a jamais eu de problème de tirage de couverture. Dès qu'il y avait un sujet qui fâche, on l'évitait », a-t-il tout de même reconnu.